Rencontre entre l'alpha et la guerrière

Rosa marchait lentement. Elle aimait les terres du territoire de Kineraï's, son territoire. Le paysage était magnique et éblouissant. Mais l'endroit qu'elle aimait le plus était le rocher de la sagesse. Dans son enfance, Rosa avait toujours avalé les histoire parlant de Iduna comme si elle s'abreuvait d'eau. Depuis, jamais ces histoires n'avait quitté l'esprit de Rosa. Et le lieux où cette dominante avait été nominé devint son endroit préféré.

Rosa marchait résolument vers le rocher. Elle voulait faire honneur à Iduna et devenir une alpha comme elle. Digne de ce nom et aussi sage que Induna. Rosa ne voulait pas monter sur le rocher cependant. Elle savait qu'elle n'était encore pas digne de l'être. Elle n'avait rien fait pour prouver à Iduna qu'elle était ue bonne dominante. Un craquement de branche derrière elle la fit sursauté. Rosa se retourna vivement.

«No es dios! Qué Mierda!»

Une louve sorti des bois. L'odeur de sa meute lui vint. Rosa se calma imméditament. Elle sourit même. Rosa s'assit et laissa la louve venir à elle. Celle-ci avait un pelage blanc, tacheté de brun, de noir et de gris. En fait, Rosa trouvait qu'elles se ressemblaient un peu, sauf que l'autre louve avait plus de brun/noir/gris que de blanc, ce qui était le contraire pour elle.

«Salut, je suis Rosa.»

Rosa était sûre que la louve savait quel était son grade, alors elle ne le dit pas. En fait, Rosa ne trouvait pas trop le point de dire qu'elle l'était dès qu'elle se nommait, car ça la faisait paraître trop égoïste.

Je marchais vers le rocher de la sagesse. Après avoir visité la Plaine Angélique, je voulais absolument voir ce majestueux rocher. Cependant, je ne voulais pas y monter. Je savais bien que ce rocher était pour les loups de haut grades, seuls les Alphas dignes de ce nom pouvaient y monter. Alors, moi, une louve sans intérêt, une simple chasseuse.. Tout en gravissant la colline menant à ce rocher, j'observais les alentours, la forêt était magnifique, verte et pleine de vie. Soudain, je marchai sur une branche, et une voix se fit entendre.

«No es dios! Qué Mierda!»

Je sursautai , mince, il y avait quelqu'un ! J'espérais ne pas déranger.. Je sortis de la pénombre du bois, et aperçu Rosa, l'Alpha. Et mince.. Moi qui m'étais toujours jurée de ne déranger personne, alors déranger l'Alpha, c'était le comble ! Je m'apprêtais à m'excuser, je baissai déjà les oreilles, lorsqu'elle m'adressa la parole.

«Salut, je suis Rosa.»

Mince alors, une Alpha, qui parle à une .. louve sans intérêt tel que moi ? Incrédule, je lui répondis.

" Bonjour..Excusez moi, si je vous dérange, j'étais venue.. pour admirer le rocher.. Oh, excusez moi, quelle mal élevée je fais.. Je suis Sinka.. "

Ma voix était plus tendue que jamais. J'avais un trac monstre. Moi, parler à l'Alpha ? Ça n'aurait jamais dût arriver, je suis bien trop .. banale et sans intérêt.

Rosa regarda la louve avec surprise. Celle-ci emblait être incrédule. Pourquoi, pensa Rosa. On aurait dit que la louve était incrédule que Rosa lui parle. Rosa allait parler, mais la louve fut plus rapide. La louve s'excusa après l'avoir saluer. Elle dit qu'elle était venu pour admirer le rocher. Et elle s'excusa à nouveau, qu'elle était mal élevée.

Puis elle se présenta; Sinka. Jolie prénom. Rosa regard la louve. Elle semblait assez tendu. Puis une lumière s'alluma. La louve devait penser que c'était anormale de parler avec une alpha. Rosa savait que cette louve était une chasseuse. Rosa se mit à rire. Lorsqu'elle fut calme à nouveau, elle prit la parole.

«Sinka, tu as oublié la règles d'or de la meute; on accepte les autres!»

Rosa s'avança vers Sinka. Elle se mit à côté d'elle comme une amie le ferait. En fait, Rosa voulait tenir de bonnes relations avec sa meute. S'il le fallait, elle deviendrait ami avec sa meute.

«Je sais que je suis l'alpha, mais j'applique cette règle d'or avec vigueur! Tu n'as pas à avoir peur de moi!»

Rosa espérait que la tutoyer lui permettrais de se sentir plus à l'aise. Rosa n'aimait pas voir que les loups de sa meute étaient mal à l'aise en sa préence. Rosa n'était pas une louve méchante, là le contraire.

J'observais Rosa, et je ne comprenais toujours pas. Pourquoi me parlait-elle ? C'était la seconde personne de la meute qui me parlait, cela devenait très étrange pour moi. Je n'arrivais pas à comprendre, comment on pouvait s'intéresser à une personne comme moi. C'était si nouveau pour moi. Soudain, la belle Alpha se mit à rire, un rire très mélodieux. Se moquait-elle de moi ? Je fus très mal à l'aise, car voir une personne rire de moi me rappela les rires moqueurs de mes frères et sœur. Lorsqu'elle eut regagné son calme, elle s'exprima de sa voix douce.

«Sinka, tu as oublié la règles d'or de la meute; on accepte les autres!»

Accepter les autres ? Je savais la signification de cette phrase, mais lorsqu'elle s'appliquait à moi, elle perdait tout son sens. Je n'ai jamais été acceptée, jusqu'à ce que j'entre dans cette meute, alors pourquoi cela changerait ? Soudain, le déclic se fit, en entendant mes pensées dire " jusqu’à ce que j'arrive dans cette meute. " Était-elle différente ? Cette meute, avait-elle sincèrement envie de m'accueillir ? Était-elle heureuse de m'avoir dans ses rangs ? Des milliers de questions semblables à celles-ci se bousculaient dans ma tête.
Certes, je savais que j'étais bonne chasseuse, mais pour moi, ce n'était pas une assez bonne raison, pour être intéressante.

Mes réflexions furent interrompues lorsque Rosa vint se placer à coté de moi. Que signifiait ce geste ?
Je me mentais à moi même, je faisais celle qui ne savait pas la signification de ce geste. Alors que je le savais. Même si je n'avais jamais eut d'ami(e) auparavant, j'avais déjà eut l'occasion de voir deux ami(e)s l'un(e) à coté de l'autre, souvent , c'était le signe d'une grande amitié, et d'une conversation. Les loups se mettaient souvent ainsi, et se promenaient en discutant avec leur ami(e).

J'étais on ne peut plus surprise de ce geste, lorsqu'elle m'adressa la parole.

«Je sais que je suis l'alpha, mais j'applique cette règle d'or avec vigueur! Tu n'as pas à avoir peur de moi!»

Mais je n'avais pas peur d'elle ! J'avais peur de l'amitié, j'avais peur d'aimer, j'avais peur de nouer des liens. Je pris mon courage à deux main, et, maitrisant mon trac, je lui répondis, d'une voix frêle.

" Je sais bien mais.. J'ai si peu l'habitude de la compagnie, si peu l'habitude que l'on me parle ou que l'on s’intéresse à moi.. "